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L’Art Cycliste de l’Optimisation
Rouler à vélo, c’est une affaire de souffle, de muscles… et de mathématiques ! Dans cet ouvrage captivant et très accessible, M. BONIN – éminent spécialiste des mathématiques appliquées et fin connaisseur du cyclisme professionnel – dévoile les secrets de l’optimisation en peloton : trajectoires idéales, placement stratégique, gestion des forces, et même l’art d’éviter la bordure fatale.
À travers une exploration passionnante entre la théorie des angles et l’expérience du bitume, découvrez comment les lois de la géométrie et de l’aérodynamique transforment une simple sortie à vélo en une danse millimétrée avec les forces physiques. Calculs précis et anecdotes du Tour de France se mêlent pour vous offrir un guide unique en son genre, à la croisée des sciences et du sport.
Amateurs de vélo ou curieux de science, préparez-vous à pédaler en pleine conscience… et à toujours avoir le vent dans le dos !
EXTRAITS
Extrait 1 : L’optimisation biomécanique de la prise de barre chocolatée « Le geste anodin de saisir une barre chocolatée dans la besace peut sembler insignifiant, mais il constitue en réalité une problématique d’équilibre dynamique digne des meilleures simulations de mécanique des corps rigides. Pour minimiser les perturbations aérodynamiques et préserver la stabilité, le cycliste doit suivre une méthodologie rigoureuse basée sur trois variables clés : l’angle de flexion du tronc (α), la masse de la besace (m), et la répartition du poids sur les points d’appui (force F répartie entre les pédales et le cintre). L’équation suivante offre une modélisation simplifiée : ΔP = m × g × sin(α) – Cx × S × V², où ΔP représente la perte de puissance en watts lors du geste, Cx le coefficient de traînée augmenté par la déviation du buste, S la surface frontale modifiée, et V la vitesse du coureur au moment de la prise. Les études montrent que la prise optimale de barre se fait à 32° d’inclinaison du tronc, bras gauche maintenant le guidon avec une force stabilisatrice de 18 N, tandis que la main droite effectue une rotation rapide de 0,8 seconde pour extraire la barre. Une durée supérieure à 1,2 seconde augmente de 47 % le risque de déviation latérale. Il est conseillé de pencher légèrement la tête pour réduire l’effet de prise au vent et d'éviter les barres dépassant 70 g, susceptibles de déséquilibrer le centre de gravité du coureur. » Extrait 2 : La géométrie du peloton « Le peloton cycliste, souvent perçu comme une masse chaotique en mouvement, obéit en réalité à des principes géométriques bien définis. Chaque coureur y cherche l’angle optimal pour réduire la traînée aérodynamique. Dans une configuration classique, un peloton en éventail exploite les diagonales pour maximiser la protection contre le vent latéral. En revanche, une légère modification d’angle lors d’un changement de direction peut créer une rupture de la cohésion, transformant l’éventail en une série de groupes fracturés. La formation des bordures en est l’exemple le plus frappant. » Extrait 3 : Les nombres cachés du Tour de France « Le Tour de France est un laboratoire mathématique à ciel ouvert. Chaque étape est une équation à résoudre, où s’entrelacent des variables telles que la pente, la distance, la force du vent et le poids du coureur. Les grimpeurs privilégient les rapports de démultiplication optimaux, ajustant leur cadence pour rester à leur seuil de puissance critique (FTP), tandis que les rouleurs jouent sur l’inertie pour maintenir une vitesse constante en terrain vallonné. Dans cette bataille numérique, les capteurs de puissance sont devenus les meilleurs alliés des stratèges modernes. »
Idées lecture
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Maçonnerie & Performance : Équilibre du Corps et de la Pierre
Dans cet ouvrage inédit, M. DEPROST, expert en maçonnerie traditionnelle et passionné de préparation physique, vous livre les secrets pour allier art du bâtiment et optimisation posturale. Vous apprendrez à poser des joints, en toute légalité. Vous apprendrez à poser des pierres sèches sans martyriser vos lombaires, à lever des sacs de chaux hydratée tout en renforçant vos abdominaux profonds, et à maîtriser l’alignement parfait entre mur en pierres et chaîne musculaire postérieure.
Du maniement du plantoir avec souplesse à l’étude biomécanique du « squat-maçon » idéal, cet ouvrage vous invite à redéfinir la maçonnerie comme une discipline globale de bien-être. À chaque pierre posée, votre corps gagne en équilibre et en puissance !
Un guide indispensable pour ceux qui veulent bâtir… sans se briser le dos.
EXTRAITS
Extrait 1 : La biomécanique de la truelle « Le maniement de la truelle est un art précis, mais également une affaire d’optimisation articulaire. Pour éviter la tendinite du poignet, il est crucial d’adopter une prise neutre en supination modérée (angle de 45° entre l’avant-bras et la poignée). Chaque mouvement doit partir de l’épaule, avec une rotation douce du deltoïde antérieur, limitant ainsi les microtraumatismes. La pose d’un joint de mortier doit être fluide et régulière, à la manière d’un coup droit de tennis, la truelle effectuant une légère rotation pour lisser la surface. En termes de dépense énergétique, une session de 20 minutes à ce rythme équivaut à une course de 5 km, tout en sollicitant les muscles stabilisateurs du poignet et du tronc. » Extrait 2 : L’alignement des pierres et l’harmonie intérieure « Depuis l’Antiquité, l’art de la maçonnerie n’a jamais été qu’un simple travail manuel. Il est aussi un acte de recentrage mental, un exercice d’équilibre intérieur. Chaque pierre posée dans un mur en pierre sèche est une métaphore du cheminement personnel : un déséquilibre dans l’agencement et c’est l’ensemble de la structure, physique et psychique, qui vacille. Les études récentes montrent que l’alignement parfait des pierres peut avoir un effet direct sur la cohérence cardiaque et la réduction du stress. Chaque pierre, soigneusement positionnée selon un axe nord-sud, crée une onde stabilisatrice qui résonne avec le système limbique, favorisant l’apaisement des pensées parasites. Cette technique, baptisée méthode du Joint Harmonique par certains bâtisseurs modernes, peut être intégrée à une pratique méditative. Ainsi, poser les pierres n’est plus seulement une affaire de niveau à bulle, mais un exercice de pleine conscience : chaque coup de truelle devient un geste de recentrage, chaque alignement une brique de sérénité ajoutée à l’édifice de l’esprit. » Extrait 3 : La théorie de la pierre maîtresse « Dans tout mur en pierre sèche se cache une pierre maîtresse, élément clé de l’équilibre global. D’un point de vue énergétique, cette pierre agit comme un catalyseur des forces gravitationnelles locales. En maçonnerie sportive, la découverte et la pose de cette pierre relèvent d’une pratique avancée. Lorsqu’elle est placée correctement, elle offre une stabilité exceptionnelle… mais aussi un effet surprenant sur l’équilibre mental du bâtisseur. Plusieurs praticiens ont rapporté des sensations d’euphorie légère et une amélioration de leur clarté mentale après avoir trouvé la pierre idéale. Pour maximiser cet effet, il est conseillé de synchroniser la pose de la pierre avec une respiration lente et profonde. Une analyse comparative avec des protocoles de yoga montre que cette action active les mêmes régions du cerveau liées à la gestion de l’équilibre et à l’estime de soi. »
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Après son dernier succès "Je dessine Kawaii !", l'illustrateur et historien d'art Maxime BOURGEAUX surprend encore par un ouvrage polémique. A travers un texte entaillé de quelques grands noms, il propose une histoire de l'art diminuée des artistes mineurs et autres usurpateurs de l'art. Ainsi Rubens, Chagall, Jackson Pollock et pas moins de la plupart des artistes contemporains sont évacués de l'histoire. Il réhabilite notamment la fameuse Rosa Bonheur, probablement l'artiste du XIXème siècle la plus connue de son temps.
Désormais disponible auprès du grand public, visionnez également sa célèbre conférence sur Les excréments dans l'art contemporain.
EXTRAITS
Abordons le cas de Salvador Dalí, cette figure emblématique du surréalisme qui, malgré son incontestable habileté technique, demeure un sujet de controverse dans le monde de l'art. Dalí, un artiste qui, il faut bien le dire, a su captiver une audience variée, des adolescentes rêveuses aux vieilles dames en quête d'excentricité, s'est souvent vu attribuer le titre peu enviable d'escroc artistique du XXe siècle. Son narcissisme exacerbé, son égocentrisme sans bornes, se manifestent non seulement dans son comportement public, mais aussi dans le symbole ostentatoire de sa moustache, devenue emblème de sa marque personnelle. Cet attribut, loin d'être un simple choix esthétique, semble être une extension de son amour propre démesuré, une signature visuelle qui crie son besoin d'attention. Dalí, bien qu'indéniablement doté d'une maîtrise technique qui force le respect, a souvent versé dans ce que certains pourraient qualifier de masturbation intellectuelle, offrant au public des œuvres qui semblent être les vomissures indigestes de son inconscient. Ses toiles, bien que techniquement irréprochables, oscillent entre le médiocre et le grotesque, posant la question de la valeur réelle de son apport au patrimoine artistique. Les œuvres de Dalí, peuplées de montres molles et de paysages désertiques, pourraient être interprétées comme des tentatives de plongées dans l'inconscient, mais elles semblent plutôt relever de l'exercice de style, une démonstration superficielle de virtuosité dénuée de la profondeur émotionnelle ou intellectuelle trouvée chez d'autres maîtres de son temps. En somme, bien que l'on ne puisse nier l'expertise technique de Dalí ni son impact sur la culture populaire, son œuvre, dans l'analyse finale, peut s'avérer être plus appropriée pour orner les murs des toilettes — un espace où l'art n'est pas obligé de défier l'intellect, mais plutôt de distraire de l'instantanéité. Il est temps, peut-être, de reconsidérer la place de Dalí dans le panthéon de l'art, non comme un maître incontesté, mais comme un amuseur public, un cyril Hanouna de la peinture. Quand à Jackson Pollock, il est sans doute à l'expressionnisme abstrait ce que le Beaujolais est an vin : un semblant de goût et un semblant de couleur. Ses pitreries avec le pinceau sont autant de rejets et vomissures d'un vieux retraité syphilique ayant attrapé la maladie de parkinson. Les grands formats sont autant de provocations lancés à la face d'un public souvent inculte qui va aduler ce qu'un enfant de 6 mois n'oserait lui-même déféquer sur un morceau de papier.
AVIS D'EXPERT
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Après son ouvrage sur le génitif en Tokharien, au succès modeste, Fanny MEUNIER livre un nouveau combat contre l'obscurantisme. Il s'agit d'une grammaire complète adaptée au monde moderne. On y apprend que certaines langues, comme le finnois, ont intégré des éléments non-genrés depuis des siècles. Certains linguistes suggèrent même que l'utilisation de la grammaire non-genrée peut influencer la façon dont nous pensons et percevons le monde, en encourageant une vision plus égalitaire et inclusive de la société.
Le meilleur exemple est le "iel" en français, qui remplace à la fois "il" et "elle", ou "elleux" qui combine "elles" et "eux". On peut ainsi dire : elleux aiment le miel et les œufs tandis qu'iel hèle un vieux.
EXTRAITS
Un tabouret et mille femmes sont pris en photo. Eh oui ! en français, le masculin l’emporte sur le féminin même lorsque des humaines côtoient des objets ! Cette logique tordue n’est pas intrinsèque à la langue française. Elle est le fruit d’une lutte menée aux 17e et 18e siècles contre le féminin – et contre les femmes – par les « autorités » linguistiques. En effet, dans le passé, on accordait une phrase selon le genre du mot le plus proche (accord de proximité). Ainsi, des hommes et des femmes pouvaient se montrer généreuses. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque le masculin, en tout temps, doit l’emporter. Cette supériorité du masculin, rendu prétendument générique comme dans l’expression « droits de l’homme », relèverait du « génie » d’une langue délibérément sexiste, et pas seulement sur le plan grammatical… Des mots comme autrice, professeuse, philosophesse et capitainesse ont été relégués aux oubliettes, car les femmes n’étaient pas aptes à exercer de telles fonctions, seuls les hommes le pouvaient, prétendait-on. On a donc décrété que ces mots devaient disparaître, effaçant ainsi de notre histoire les femmes qui osaient penser, créer et agir. Depuis, on ne cesse d’inventer de nouveaux mots féminins, comme auteure et professeure, pour décrire la réalité telle qu’elle est au grand dam des académiciens-cerbères de la langue qui résistent à la féminisation de toutes leurs forces en déclin. L’Académie française Fondée en 1635, l’Académie française a pour mission de « donner des règles certaines à notre langue et [de] la rendre pure, éloquente et capable de traiter des arts et des sciences ». Elle compte quarante sièges qui, selon ses statuts, ne peuvent être occupés que par des personnes « de bonnes mœurs, de bonne réputation et de bon esprit ». Peut-être est-ce en raison d’une certaine interprétation de ce libellé qu’il faudra attendre 345 ans avant de voir, en 1980, l’élection de la première femme à l’Académie française. Si cette institution a longtemps été la figure phare de l’édification de la langue française, d’autres institutions nationales participent maintenant également à son évolution. En 1920, la Belgique établit l’Académie royale de la langue et de littérature française qui, dès sa fondation, compte des femmes et des personnes étrangères dans ses rangs. Au Québec, le gouvernement fonde en 1961 l’Office québécois de la langue française. Plutôt structuré comme un organisme bureaucratique que comme une assemblée de membres, l’Office est une figure de proue de la féminisation du français.
AVIS
Témoignages
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